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Publication : Agonist and antagonist activation at the ankle monitored along the swing phase in hemiparetic gait.

Photo du rédacteur: Damien MotavasseliDamien Motavasseli

Dernière mise à jour : 3 août 2024

Ghédira M, Albertsen IM, Mardale V, Loche CM, Vinti M, Gracies JM, Bayle N, Hutin E. Agonist and antagonist activation at the ankle monitored along the swing phase in hemiparetic gait. Clin Biomech (Bristol, Avon). 2021 Oct;89:105459. doi: 10.1016/j.clinbiomech.2021.105459

 

Fin de la phase oscillante = moment de tous les dangers dans la marche hémiparétique, lié à la mise en tension des jumeaux.


Encore un tour de force de Mouna Ghédira, qui a minutieusement analysé la bagatelle de 42 sujets hémiparétiques chroniques en termes d’activité électromyographique agoniste et antagoniste autour de la cheville pendant la marche (là où ce type de travaux neurophysiologiques dans la littérature s’est souvent contenté de quelques patients). C’est la première fois depuis les travaux de Dietz et Berger (1984) que l’électromyographie de la phase oscillante de marche est analysée aussi finement et systématiquement, en distinguant ici, de façon assez nouvelle, trois tiers d’environ 120 ms chacun, T1, T2, T3 correspondant aux début, milieu et fin de la phase oscillante. Le dénominateur sélectionné pour la normalisation était la moyenne quadratique de l’effort maximal volontaire isométrique en position debout, c’est à dire genou en extension et avec implication des faisceaux vestibulo-spinaux par la verticalité.

Comparée à la jambe non parétique, Mouna Ghédira a mis en évidence un cocktail hautement délétère en deuxième partie de phase oscillante, consistant en une explosion du niveau de cocontraction, concomitante à une aggravation du degré de parésie des fléchisseurs dorsaux, deux phénomènes à la synergie hautement toxique pour la fonction de déambulation, qui ne peuvent être attribués qu’aux effets spécifiques de la réextension du genou au membre inférieur parétique et donc à la mise en étirement des jumeaux à ce moment précis. Ces deux phénomènes aggravés par la mise en étirement de l’antagoniste ont pour nom cocontraction spastique pour les fléchisseurs plantaires et parésie (agoniste) sensible à l’étirement (de l’antagoniste) du côté de la commande sur l’agoniste fléchisseurs dorsaux. On confirme donc, à nouveau, la nécessité de réduire sur le long terme la tension intra-musculaire au sein des antagonistes, en particulier par un programme d’augmentation de leur extensibilité et de ciseler la commande motrice par un entrainement répété d’efforts maximaux sur l’agoniste.

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